EXPÉRIENCE APRÈS UNE VISITE À DOMICILE
Je me sens extrêmement chanceux et reconnaissant de pouvoir participer à une matinée de restauration gratuite pour les familles dans le besoin de la ville.
HCM (District 8) – familles soutenues par le FFSC pour envoyer leurs enfants à l’école. Nous avons été chaleureusement accueillis par tout le monde. Je n’ai pas été trop surpris de voir leurs conditions de vie extrêmement précaires car j’avais déjà vécu en Afrique centrale pendant de nombreux mois. Cependant, je n’avais jamais été témoin d’une telle camaraderie entre des personnes en situation difficile jusqu’à cet événement. Cela me fait donc mal d’entendre une partie de leur histoire. Comme l’histoire d’un garçon dont l’œil a été blessé de façon permanente par un oiseau, ou l’histoire d’un adolescent qui a dû vivre séropositif pour le reste de sa vie parce que ses parents étaient toxicomanes. L’histoire d’une femme de 70 ans qui doit s’occuper de ses deux jeunes petits-enfants parce que ses enfants et petits-enfants sont tous toxicomanes. La vieille femme ramasse chaque jour des bouteilles en plastique et des sacs en nylon à la décharge pour gagner seulement environ 50 000 VND/jour (1,95 €), soit 60 €/mois. Elle doit utiliser cet argent pour payer le loyer d’une maison de 12 m2, l’électricité, la nourriture et d’autres besoins de base.
La plupart des enfants que j’ai rencontrés étaient souriants, bien élevés et pleins d’énergie. Une fille de 5 ans nous a donné à chacun un bonbon. Même si c’était une journée chaude, je suis reparti avec une préoccupation indescriptible: celle de savoir comment apporter des améliorations durables pour ces familles en difficulté.
L’éducation est l’un des facteurs décisifs pour sortir de ce cercle vicieux de la pauvreté. J’ai donc encore plus de respect pour les Sœurs de la FFSC et pour l’inspiration qu’elles ont créée grâce à leurs efforts et au dévouement de leur vie pour aider les défavorisés, quelle que soit leur religion.
– Vincent Brochart, invité à la maison d’hôtes du FFSC